L'IRM cardiaque s'est imposée comme une alternative non invasive au diagnostic de myocardite aiguë. L'introduction des critères modifiés de Lake Louise en 2018 a marqué une avancée, en intégrant des techniques de cartographie paramétrique quantitative comme la cartographie T1 native, la cartographie T2 et le calcul du volume extracellulaire. Ces techniques permettent une évaluation objective de l'inflammation myocardique, mais leurs performances diagnostiques individuelles et leurs seuils optimaux nécessitaient une évaluation approfondie.

